conseils pour réussir votre netlinking
Si le netlinking est aussi ancien que Google, jamais celui-ci n'est apparu aussi important qu'aujourd'hui. Cet article propose des explications de ce phénomène ainsi que des conseils pour réussir sa stratégie de netlinking.
Les liens au centre de l'algorithme originel de Google...
Lors de la création en 1996 de l'algorithme de Google, dénommé alors Backrub, Larry Page et Sergey Brin ont choisi comme critère principal de hiérarchisation des résultats le nombre et la qualité des liens entrants.
Le projet Backrup de Larry Page et Sergey Brin
Pour faire simple, l'analyse des contenus leur permettait de sélectionner les pages qui allaient être affichées en tant que résultat pour une requête donnée, et les liens entrants déterminaient les positions de chacune. Les deux étudiants de Stanford l'expliquaient en comparant le web à la démocratie, le lien étant assimilé à un vote. Il s'agit d'une conception de la démocratie inégalitaire, à la manière des grands électeurs aux Etats-Unis, puisque l'algorithme ne donne pas le même poids à chaque lien. Si un lien provient d'une page très populaire, il aura beaucoup plus d'impact que dix liens provenant de pages lambda.
... et tout autant en 2023
La relation entre la qualité d'une page et son nombre de liens entrants étant plutôt pertinente, comme le confirme cette consultante SEO, Google a très rapidement connu le succès que l'on sait tous. L'algorithme du moteur s'est amélioré au fil des années, en ajoutant des paramètres utiles, dont ne pouvaient pas disposer les deux étudiants lors de la création de Backrub : nombre de mises en favoris, temps passé sur un site, taux de rebond, etc.
Bien que Google connaisse désormais tout de nos comportements, les données comportementales n'ont pas détrôné les liens entrants en tant que coeur de l'algorithme. Ce fait est surprenant et nous n'en connaissons pas la raison. Certains avancent le fait que remettre en cause le rôle central des liens conduirait à des résultats très différents mais pas nécessairement bien meilleurs et qui pourraient engendrer une perte de repères des internautes. En cela Google s'inspirerait de Coca-Cola, dont le changement de formule en 1985 avait été validé par toutes les enquêtes de consommateurs, mais s'est avéré un tel fiasco que la firme d'Atlanta a dû faire machine arrière quelques mois plus tard.
Une autre raison avancée par certains analystes serait que Google a prévu d'abandonner la forme classique du moteur de recherche pour passer à un moteur de recherche sémantique, capable d'apporter des réponses de manière directe et sans le web. Plutôt que d'améliorer l'existant, l'objectif est de faire tout autre chose.
Un dernier argument, probablement réducteur, consiste à avancer que Google ne s'intéresse qu'aux profits générés par Adwords et par les services complémentaires. Il n'est toutefois pas tout à fait inexact de dire que Google est tout autant un moteur de publicité qu'un moteur de recherche, avec la mise en avant quasi exclusive pur un nombre croissant de requêtes de résultats payants ou d'autres services de Google comme Google Actualités, Google shopping, Youtube, Google images, Google Plus, etc.